Le fil de papier, façonné en réseaux, est le narrateur de l’installation Au cœur du plus vieil arbre du monde.
Des traces de pas encerclent un couple, bottes et escarpins, qui ont été métamorphosés par l’enchantement du lieu. Par leurs traces végétales, ce rassemblement d’hommes et de femmes a pris racine et fait à présent partie intégrante de la forêt.
Le thème de la biennale Un monde, une famille, est envisagé dans le rapport de filiation qui unit l’être humain à la forêt. Sous forme d’une fable poétique, mon projet propose à l’homme de renouer avec sa nature profonde. Faisant contrepoids à toutes formes d’indifférence, il fait appel à la sensibilité pour interagir avec notre environnement.